lundi 3 mars 2014

Le mode de vie à Incawasi

Cet article rend compte de certains aspects du mode de vie d'un volontaire à Incawasi, en particulier sur le plan sanitaire. Pour le récit de ce que l'on fait avec les enfants, il faudra attendre un petit peu.

Nous procéderons à la description par étages, allant de bas en haut. Encore une fois, toutes les pièces ne sauraient être décrites, il s'agit de s'intéresser principalement aux différences des modes de vie.

Au rez-de-chaussé, la cuisine est certainement la pièce où l'on passe le plus de temps. Cette pièce balance entre une cuisine de grand effectif et la cuisine que chacun a chez soi. Les différences que l'on note avec une cuisine française sont l'absence d'eau chaude au robinet et le fait que l'on boive de l'eau en bouteille puisque l'eau du robinet n'est guère potable. L'eau de Cajamarca n'est cependant pas si mauvaise, puisqu'on peut manger des fruits et de la salade lavés avec cette eau.

Illustration des toits de Cajamarca
 Quand on monte d'un étage, on arrive au chambres. Là-dessus, rien de spécial à préciser. En revanche, cette partie des locaux donne un bon exemple de la structure des toits au Pérou : ils ne sont pas tous, ni totalement constitués de briques ; bien souvent, des parties de toits sont en taule et laissent donc passer la lumière et certainement le froid. Aussi, et nous évoquerons pour cela seulement le cas des locaux d'Incawasi, les chambres sont délimitées par des façades en bois qui ne montent pas jusqu'au plafond, comme vous pouvez le voir sur cette photo.


La salle de bain où les volontaires prennent leur douche se situe au troisème étage. Nous avons de l'eau chaude ! (on est très content). La différence principale dans cette pièce tient au fait que l'on ne jette pas le papier dans les toilettes, mais dans la poubelle à côté. A propos de poubelles, le tri sélectif est assez limité : les cartons et papiers vont dans la poubelle "normale", on recycle en revanche le verre et certains objets en plastiques (le recyclage des bouteilles en plastiques dépend par exemple de leur volume).

Enfin, le dernier étage intéressant pour notre article (le tout dernier étage sert d'emplacement au ballon d'eau chaude), le "toit" : c'est là qu'on lave notre linge, à la main. On dispose donc de bassines et de deux robinets, ainsi que de cordes suspendues un peu partout pour faire sécher nos affaires (séchage très rapide soit dit en passant). Pour la petite anecdote, la toute première fois qu'on a lavé notre linge, j'allais fièrement étendre mon premier t-shirt tout essoré quand Joris m'a enseigné qu'il ne faut pas rincer une fois, mais 4 fois chaque vêtement pour qu'on puisse le considérer comme propre ! Enfin, si on a vraiment trop d'affaires d'un coup on peut toujours aller à la laverie.


Pour finir, structure d'une habitation normale au Pérou : toit non fermé et espace ouvert dans la maison. La toute première fois qu'on avait vu ça, c'était dans l'hôtel à Lima, et on se demandait ce qu'il se passait quand il pleut. A question simple réponse simple : il pleut dedans !
  




A bientôt pour découvrir l'ambiance du carnaval, les odeurs du marché ou encore l'action d'Incawasi !

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