Cet article rend compte de certains aspects
du mode de vie d'un volontaire à Incawasi, en particulier
sur le plan sanitaire. Pour le récit de ce que l'on fait avec les enfants, il faudra attendre un
petit peu.
Nous procéderons à la description
par étages, allant de bas en haut. Encore une fois, toutes les
pièces ne sauraient être décrites, il s'agit de s'intéresser
principalement aux différences des modes de vie.
Au rez-de-chaussé, la cuisine
est certainement la pièce où l'on passe le plus de temps. Cette pièce balance
entre une cuisine de grand effectif et la cuisine que chacun a chez soi. Les
différences que l'on note avec une cuisine française sont
l'absence d'eau chaude au robinet et le fait que l'on boive de l'eau en
bouteille puisque l'eau du robinet n'est guère potable. L'eau de
Cajamarca n'est cependant pas si mauvaise, puisqu'on peut manger des fruits et
de la salade lavés avec cette eau.
Illustration des toits de Cajamarca |
Quand on monte d'un étage, on arrive
au chambres. Là-dessus, rien de spécial à préciser. En
revanche, cette partie des locaux donne un bon exemple de la structure des
toits au Pérou : ils ne sont pas tous, ni totalement constitués de briques ;
bien souvent, des parties de toits sont en taule et laissent donc passer la
lumière et certainement le froid. Aussi, et nous évoquerons pour
cela seulement le cas des locaux d'Incawasi, les chambres sont délimitées par des façades en bois
qui ne montent pas jusqu'au plafond, comme vous pouvez le voir sur cette photo.
La salle de bain où les
volontaires prennent leur douche se situe au troisème étage. Nous
avons de l'eau chaude ! (on est très content). La différence principale dans
cette pièce tient au fait que l'on ne jette pas le papier dans les
toilettes, mais dans la poubelle à côté. A propos de poubelles, le tri sélectif est
assez limité : les cartons et papiers vont dans la poubelle
"normale", on recycle en revanche le verre et certains objets en
plastiques (le recyclage des bouteilles en plastiques dépend par exemple de
leur volume).
Enfin, le dernier étage intéressant pour
notre article (le tout dernier étage sert d'emplacement au ballon d'eau chaude), le
"toit" : c'est là qu'on lave notre linge, à la main. On dispose donc
de bassines et de deux robinets, ainsi que de cordes suspendues un peu partout
pour faire sécher nos affaires (séchage très rapide soit
dit en passant). Pour la petite anecdote, la toute première fois qu'on a
lavé notre linge, j'allais fièrement étendre mon
premier t-shirt tout essoré quand Joris m'a enseigné qu'il ne faut pas rincer
une fois, mais 4 fois chaque vêtement pour qu'on puisse le considérer comme propre !
Enfin, si on a vraiment trop d'affaires d'un coup on peut toujours aller à la laverie.
Pour finir, structure
d'une habitation normale au Pérou : toit non fermé et espace ouvert
dans la maison. La toute première fois qu'on avait vu ça, c'était dans l'hôtel à Lima, et on se
demandait ce qu'il se passait quand il pleut. A question simple réponse simple :
il pleut dedans !
A bientôt pour découvrir
l'ambiance du carnaval, les odeurs du marché ou encore l'action
d'Incawasi !
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