Éducation
Nous partirons en avion pour Lima le 3 février, puis nous nous déplacerons en bus jusqu’à Cajamarca, où nous rejoindrons les bénévoles de l’association Incawasi dont l’action est portée vers le soutien scolaire, social et sanitaire des enfants des quartiers défavorisés de la ville. Pendant deux mois, nous aiderons les enfants à faire leurs devoirs, à comprendre leurs cours, et à s’alimenter correctement. Parallèlement, nous tenterons de travailler comme professeurs dans un centre de langues. Nous logerons dans les locaux de l'association en contrepartie d'une participation financière pour le loyer et la nourriture.
Déplacement
A partir du mois d’avril, nous partirons à la rencontre du reste du pays. Nous nous déplacerons en bus pour rejoindre la ville de Cuzco au sud du Pérou, car nous tenons à utiliser le moyen de transport local le plus répandu dans cette région. Au cours de ce voyage d'environ un mois, nous nous arrêterons dans plusieurs villes et villages afin de rencontrer les habitants et leur mode vie. Nous logerons le plus souvent chez l’habitant sans nous arrêter à un point fixe trop longtemps pour prendre conscience de la longueur du trajet, des efforts du déplacement et de la difficulté physique de notre avancée. Cela nous permettra de faire le lien avec les facilités actuelles des moyens de transports modernes : de nos jours, se déplacer est devenu si facile qu'on n'en apprécie plus le voyage, et l'on attend simplement d'être télé-transporté jusqu'à notre destination. Mais les kilomètres parcourus doivent être ressentis, et donc provoquer des changements, qu’ils soient corporels ou spirituels : il faut prendre la mesure de la distance. Le bus nous semble être le moyen de transport plus adapté aux exigences de notre projet sans pour autant ignorer les contraintes du paysage montagneux.
Agriculture
Être au contact de la terre fait partie du processus de prise de conscience de nos acquis. L’expérience actuelle que nous avons de la nourriture s’inscrit dans un processus banalisé de procuration d’aliments en échange d’argent. L’argent que nous échangeons contre cette nourriture provient d’un cercle d’activités souvent autre que celui de l’agroalimentaire, ce qui nous éloigne encore plus de la provenance des aliments. Nous n’avons conscience ni du lieu, ni du temps, ni des contraintes de production de tout ce qui nous est facile d’acheter dans un supermarché en seulement quelques minutes. Notre expérience en tant que WWOOFers nous permettra de souligner ces aspects là, en fournissant de la matière à penser aux élèves de notre ancien lycée.
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