mardi 8 avril 2014

Incawasi, si, si ! (1)

Bonjour à tous nos fidèles lecteurs et lectrices, à vous qui nous suivez de temps en temps, ou à toi seulement de passage sur ce blog ! Voilà maitenant plusieurs mois que nous sommes volontaires dans l'association Incawasi et nous nous sommes rendus compte qu'à part les épisodes sur le Carnaval, vous ne savez pas grand chose du travail effectué ici. Ainsi donc, un article pour vous présenter l'association Incawasi !

Incawasi est une association à but non lucratif fondée en 2005 par des volontaires locaux et étrangers, dont le slogan est "A cada nino su sueño" (A chaque enfant son rêve). A été créé en endroit sûr qui accueillent des enfants vivant dans les quartiers défavorisés de Cajamarca, où les bénévoles et salariés travaillent à apporter un repas chaud par jour, un soutien scoalire et un suivi sanitaire à chacun afin de leur offrir les chances d'un avenir meilleur, et de leur permettre de réaliser leur potentiel.

Il y a une quarantaine denfants et adolescents de 6 à 16 ans qui viennent à Incawasi du lundi au vendredi. Au Pérou, les élèves n'ont pas classe toute la journée, il vont en cours soit le matin, soit l'après midi. Ainsi à Incawasi un premier groupe vient de 9h00 à 12h30 puis va à l'école l'après-midi, et ceux qui ont école le matin viennent à partir de 13h jusqu'à 16h15. Comme dit dans lintroduction, Incawasi offre un soutien sanitaire, social, alimentaire et scolaire aux enfants. Il s'agit un peu d'une deuxième famille.

Concernant l'alimentation, les enfants reçoivent le petit déjeuner et le déjeuner (on veille à l'équilibre protéines - féculents - légumes) ou le déjeuner et le goûter selon qu'ils sont du groupe du matin ou de l'après-midi. Il faut savoir que pour pas mal d'entre eux, c'est le seul repas équilibré qu'ils mangeront de la journée.


Ensuite le temps passé à l'associaion se divise en deux temps : une heure pour les devoirs et une heure pour les activités planifiées le vendredi après-midi par les volontaires et internes, lors de la réunion hebdomadaire. Souvent, l'heure d'activité est consacréà prévenir les violences familiales. Maria-Rosa, qui est une interne en Psychologie, intervient pour expliquer ce qu'est la violence, aussi bien physique que morale, que les adultes et en particulier les membres de la famille pevent exercer sur les plus jeunes. Il s'agit de leur faire désintérioriser que la violence est normale - au sens de norme, comportement reconnu et accepté par le groupe social - et de leur fournir des recours en cas d'agressions : aller voir la police, aller à l'hôpital ou en parler à un volontaire à Incawasi. L'insistance sur ce sujet nous fait comprendre que prévenir la violence est une nécessité, autrement dit il y a un risque assez fort que les enfants soient vicitmes de violences physique, sexuelle ou morale et que l'agression soit perçue comme un geste "normal". Il y a bien sur des activités plus joyeuses, comme le cours de Quechua donné par l'institutrice ou le cours de danse qu'on organise tous les mercredis. Le début a été difficile en adaptation, puisque les enfants n'ont d'yeux que pour le hip-hop ; à présent on a donc inventé une chorégraphie en pensant à ce qui pourrait leur plaire et on essaye de les initier au freestyle. Pendant la période du carnaval, les enfants s'étaient fait des masques en papier, et la dernière activité de création consistait en la personnalisation de rouleaux de papier toilettes que vous pouvez admirer ci-dessous. 'And then it was friday' : tous les vendredis, on va à la cancha, aire de jeux situéà 15 minutes à pied des locaux d'Incawasi. On fait de la balançoire, du tobbogan, et on joue au football.


Toutefois, la priorité est toujours donnée aux devoirs, par conséquent, certains enfants rejoignent l'activité plus tard, lorsqu'ils ont fini leur travail. En ce moment, nous sommes quatre volontaires habitant dans Incawasi, il y a aussi l'institutrice, et d'autres volontaires qui viennent régulièrement, ce qui nous permet de pouvoir aider les enfants individuellement, et les faire persévérer. C'est une tâche à laquelle il faut s'appliquer grandement, car pour beaucoup d'entre eux, la principale difficulté est de se concentrer. Le soutien scolaire est une priorité pour l'association car l'objectif final est de les préparer à un meilleur avenir, et donc de les voir entrer à l'Université. Or les conditions sociales et familiales de beaucoup d'enfants au Pérou ne leur permettent pas d'avoir cette opportunité. Par exemple, il y a plusieurs enfants frères et soeurs à Incawasi, mais le reste de leurs frères et soeurs souvent ne sont pas scolarisés ; ainsi, dans les familles nombreuses, seulement 2 ou 3 enfants vont à l'école. Aussi les écoles publiques - gratuites - fournissent un enseignement moins propice à l'entréà l'Université que les écoles privées. Par exemple, un des enfants ici a validé l'année passée sans savoir lire ni écrire, à l'âge de 9 ans.


Enfin, on s'assure de l'hygiène des enfants : ils doivent se laver les mains avant chaque repas, et se brosser les dents après. Ils lavent leurs tasses et assiettes et nettoient les tables après manger. Aussi, Incawasi organise des visites médicales pour s'assurer de leur santé et doubler d'attention si besoin est. C'est également chose compliquée puisque les familles parfois ne prennent pas le temps de s'occuper de l'état de santé de leurs enfants. Par exemple, l'un d'entre eux nous dit avoir des carries depuis deux semaines, et ses parents ne l'ont toujours pas emmené chez le dentiste.

Le soutien scolaire, alimentaire et sanitaire sont donc des actions qui se jouent sur place, pendant le temps où les enfants viennent à Incawasi. Mais le travail ne s'arrête pas là, et il y a énormément d'éléments qui se jouent à l'extérieur, c'est pourquoi Incawasi travaille aussi avec les écoles, et les familles.







(la suite ci-dessous!)

Incawasi, si, si ! (2)

Mais pour vous parler d'Incawasi, il faut aussi vous présenter l'équipe qui travaille dur chaque jour pour que les enfants aient accès à une meilleure qualité de vie. En tout, l'équipe fixe se compose de 4 membres : July, 23 ans, étudiante en psychologie, qui effectue le plus grand du travail administratif, rencontre les parents, s'informe de la situation des familles, et gère l'association avec une énergie incroyable qui nous inspire beaucoup ; Alicia, interne à Incawasi depuis plus de deux ans, étudiante en psychologie à l'Université de Cajamarca, qui va à la rencontre des familles des enfants une fois par mois afin de faire un bilan sur leur situation ; Maria-Rosa dont on vous a déjà parlé, qui intervient sur les thèmes importants de la vie de tous les jours (hygiène, violence, comportement). Marleni, depuis peu, est la nouvelle institutrice de Incawasi, et s'occupe chaque jour de vérifier que les enfants font bien leurs devoirs. Elle les aide pour toutes les matières et fait un très bon travail ; de plus, elle donne une fois par semaine des cours de langue en Quechua qui sont très intéressants ! Enfin, Sebastiana (dite Sebas) est la cuisinière de Incawasi, mais plutot considérée comme la maman de tout le monde ici. Elle vient tous les jours après avoir fait les courses au marché et prépare le petit déjeuner et le repas pour les enfants (et pour nous!) Elle connait tous les enfants et adapte les rations du repas à chacun, afin de leur donner ce qu'ils ont besoin nutritionnellement parlant. Pour terminer, Doña Fredi, la femme de ménage fidèle à Incawasi qui participe à l'hygiène de vie des enfants en leur offrant un lieu propre tous les jours.

L'équipe (non complète) de Incawasi
Comme nous vous l'avons dit auparavant, Incawasi ne se contente pas de travailler avec les enfants mais effectue aussi beaucoup de choses au niveau familial. En effet, ils ont compris que leur travail ne peut être conséquent que dans la mesure où ils ont conscience du contexte familial de chacun, et qu'ils essayent de l'améliorer ou de l'adoucir. Pour ce faire, des visites sont donc organisées une fois par mois dans les habitations de chaque enfant de Incawasi afin de faire le point sur les conditions relationnelles, professionnelles et d'hygiène des membres de la famille, et de tenter de mieux comprendre la situation des enfants. Nous avons accompagné Alicia la semaine dernière pour quelques de ces visites, et nous étions loin d'imaginer à quel point le degré de pauvreté est élevé chez certains. Par exemple, une des maisons que nous avons visitées était construite uniquement avec un mélange de terre, paille et cailloux, le tout soutenu avec quelques rondins de bois. On aurait dit une cabane que l'on construit dans les bois lorsqu'on est petit. L'habitation se compose d'une seule pièce où vivent huit personnes, dont 3 enfants. La cuisine, seulement un espèce de réchaut de fer posé dehors, à l'intérieur duquel on glisse quelques morceaux de bois pour chauffer les aliments.

Quartier de Cajamarca où vit un des enfants de l'association
La plupart du temps, les familles des enfants de Incawasi sont nombreuses, elles se composent rarement des deux parents mais vivent frères, soeurs, oncles, tantes et grands-parents tous réunis dans la même pièce. Il y a bien souvent des problèmes au sein des relations entre les membres de la famille, et cela se répercute toujours sur les plus jeunes, c'est-à-dire les enfants qui viennent à Incawasi. Certains sont victimes de violences physiques ou verbales, d'autres ont été abandonnés par leurs parents dès la naissance et vivent avec leur grand-mère, plusieurs d'entre eux ont subit des abus sexuels... la réalité est dure à entendre, et pourtant elle existe bel et bien. L'alcoolisme est très présent également, surtout dans la région de Cajamarca, et les parents deviennent souvent agressifs envers leurs enfants, emportés par la folie du Pisco ou du Rhum. Enfin, beaucoup de parents au Pérou font travailler leurs enfants avec eux dès leur plus jeune âge plutôt que de les envoyer à l'école, et cela compromet grandement leurs chances de faire des études et accéder à une carrière (il apparaît plus facile de se faire de l'argent en travaillant dans la rue que de faire des études pour en gagner). On s'est souvenu d'un enfant d'à peine neuf ans, qui pendant la période du Carnaval n'est pas venu pendant presque une semaine à l'association. Après quelques temps on a appris qu'il aidait sa mère à vendre la 'calientita' dans les rues, une boisson chaude alcoolisée, ce jusqu'à 4 ou 5 heures du matin... Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres.

Ce que l'association essaye de faire donc, c'est surtout un travail de sensibilisation : à travers les visites, il est possible de comprendre le contexte dans lequel vivent les enfants, et, lorsqu'il devient trop tendu, on convoque les parents à Incawasi pour discuter et essayer de trouver une solution. Il ne s'agit pas d'argent, l'association n'est pas là pour résoudre les problèmes en prêtant des sous aux familles, ce qui essaye d'être changé passe toujours par une réalisation des propres problèmes, et on donne alors des conseils sur quels comportements adopter, comment élever ses enfants dans un environnement sain, etc. Pour ce faire, une réunion des mamans a lieu une fois par mois, durant laquelle July expose les différents problèmes que les familles peuvent rencontrer, et donne des conseils sur comment résoudre ces problèmes. Il s'agit de conseils de tous les types, de l'être attentif aux voitures dans les rues à comment avoir une hygiène saine pour elles et leurs enfants. July est impresionnante dans ces moments là, du haut de ses 23 ans, elle n'hésite pas à hausser le ton afin de faire comprendre aux mamans que les sujets dont elle parle sont très importants, car ils lui tiennent à coeur. Aussi, une fois par mois, Marleni l'institutrice se rend dans les écoles de chaque enfant bénéficiaire afin de faire le point avec les professeurs sur le comportement de l'élève et son assiduité en cours. Cela permet d'avoir un suivi régulier des résultats scolaires de chacun, et travailler en conséquence avec les enfants sur les sujets qu'ils maîtrisent le moins. Les membres d'Incawasi sont donc très impliqués à la fois dans leur travail au sein-même des locaux de l'association, mais aussi à l'extérieur des murs, car beaucoup d'enfants nécessitent bien plus qu'une aide personnelle dirigée vers eux directement, ils ont besoin d'un environnement familial plus sain. Ainsi, tout en respectant l'intimité de chacun, Incawasi repère les aspects sur lesquels on peut agir pour faire changer les choses et s'y atèle avec ferveur. C'est grace à eux, notamment, que la totalité des membres des "familles Incawasi" ont pu obtenir ou régulariser leurs documents d'identité (la plupart d'entre eux n'en possédaient même pas), ce qui leur permettra d'inscrire leurs enfants à l'école, d'avoir accès aux services sociaux ou encore d'ouvrir un compte en banque. Le travail effectué est donc d'une très large portée, qui s'étend bien au delà de la quarantaine d'enfants d'Incawasi.


Ainsi, Incawasi tente d'apporter une stabilité et un équilibre alimentaire, sanitaire, et social qui manquent aux enfants. On travaille dur pour qu'ils aient une chance d'entrer à l'Université, non pas par manque de capacités intellectuelles, mais par déficit des conditions sociales adéquates. Il s'agit de briser le cercle de la pauvreté en insistant sur le pôle éducatif. Peuvent-ils réussir à l'école quand ils vivent à 8 dans une maison en bois de deux pièces ? Quand il n'y a personne chez eux pour les aider au niveau scolaire parce que les parents sont analphabètes ? Quand la priorité n'est pas donnée aux études mais à l'argent rapide parce qu'il s'agit de subsister au jour le jour ? Attention, on ne dit pas que tous les enfants d'Incawasi vivent dans de telles conditions, ni que ce sont les enfants les plus malheureux du monde. Comme disait un volontaire tant apprécié : "they are not the poorest children in the world, but they still need some help". Il y a des conditions sociales à la réussite comme à l'échec scolaire, comme à la violence, comme à la richesse et à la pauvreté, c'est-à-dire que le contexte social des familles compte beaucoup dans la détermination des options qu'ont les enfants pour préparer leur avenir, et pour vivre leur présent. Ont-ils autant de chances de réussir que les élèves d'une école privée que les parents paient pour offrir à leurs enfants une meilleure éducation ? Pour certains, la violence est un jeu puisqu'ils ont grandi au milieu de violences familiales. Pour d'autres, l'école est une perte de temps puisqu'il s'agit de rapporter de l'argent à la maison dans l'urgence. D'autres encore ne voient pas l'espoir d'ascension sociale puisque tout leur entourage est constitué de personnes pauvres. Ce sont toutes ces forces/inégalités sociales qu'Incawasi tente d'affaiblir, en offrant de l'attention, de l'amour, de l'aide et de la stabilité à chacun.


dimanche 6 avril 2014

Cajamarca - 2

Nous voilà de retour après une longue pause, mais plein d'articles à venir, et pour patienter, des jolies images de la ville de Cajamarca.



Tout d'abord, la Plaza de Armas autour de laquelle toute la ville s'organise selon un plan orthogonal (signe du développement urbain colonial). C'est un des endroits verts de Cajamarca où il fait bon de s'assoir un instant sur un banc, admirer d'un côté la cathédrale, et de l'autre l'église San Fransisco. La Plaza de Armas forme un carré de verdure et de tranquillité (sans toutefois oublier les voitures qui circulent autour de la place), au centre duquel se laisse admirer la fontaine (non active) en pierre datant du XVIIIeme siècle.


Quand on se situe face à Santa Apolonia (voir la deuxième partie de l'article pour laisser la magie du lieu vous envouter), la cathédrale (ou Eglise Matriz Santa Catalina), fière de sa splendeur malgré ses deux tours inachevées, se situe à notre droite. Commencée à la fin du 17eme siècle, sa façade au style baroque est l'une des plus richement sculptée du Pérou. Elle fut construite dans l'ancien palais de justice à partir des années 1660 (mais ne fut qu'achevée au XXeme siècle) pour permettre aux conquistadores esapgnols d'avoir un lieu de culte.

La cathédrale

A notre gauche se situe l'église San Fransisco, qui constitue certainement le premier sanctuaire chrétien construit au Pérou. Construite en 1699 avec des pierres sculptées de la demeure du cacique de Cajamarca et avec celles de la colline Santa Apolonia, l'architecture de ce bâtiment s'inscrit également dans le courant artistique baroque. A la moitité du XXeme siècle, on découvre sous lautel principal des catacombes qui renferment les restes de nombreux membres de l'ordre franciscain, ainsi que de la noblesse indigène.
L'église San Fransisco

(Si la culture vous manque et que vous ne vous souvenez pas vous être intéressés un jour à l'art baroque, l'architecture et le développement urbain colonial, ne vous inquiétez pas, on assouvira votre soif d'histoire dès que l'on aura vu un peu plus de choses pour illustrer de manière concrête l'apprentissage scolaire.)

Toutefois, la Plaza de Armas de la ville de Cajamarca n'est pas seulement un endroit que l'on retient pour son charme, c'est un lieu chargé d'histoire. En 1532, alors que la conquête espagnole en Amérique Ibérique est déjà bien entamée, le conquistador Fransisco Pizarro débarque au nord du Pérou, où s'affrontent les deux fils du grand chef inca Huayna Capac. Atahualpa, le fils bâtard mais favori a pris le pouvoir à la place de son demi-frère, l'enfant légitime Huascar. Atahualpa, tout juste rentré d'une guerre, se repose au Banos de l'Inca où il soigne ses blessures. L'arrivée des Espagnols à Cajamarca est supposée se passer selon les termes d'un accord pacifique qui prévoit une rencontre sans armes entre Espagnols et Incas sur la Plaza de Armas. Le chef Inca, fier deses richesses et cherhcant à impressionner les colons, porte parures et ornements,accompagnée par quelques 30000 hommes. Là, les Espagnols mettent en oeuvre leur stratégie. Un prêtre tend une bible à l'Inca en lui disant d'écouter la vraie voix de dieu. Atahualpa, n'entendant rien, jette le livre à terre. Sacrilège pour les Espagnols, qui capture le chef et massacrent le cortège ainsi que les habitants de la ville (comprenons bien que les conquistadores n'avaient pas respecté leur part du contrat). Contre sa liberté, Atahualpa offre de remplir la pièce dans laquelle il est emprisonné d'or et d'argent, mais la promesse n'est pas tenue du côté espagnol et le dernier chef Inca est exécuté en août 1533, après avoir accepté de se faire baptisé afin d'éviter d'être brûlé vif, mode d'exécution prévu initialement, ce qui l'aurait empêché d'accéder au pardis inca. La Plaza de Armas de Cajamarca est donc le lieu où s'est joué l'effondrement d'un des Empires les plus puissants de l'époque.

  
Pour finir, plongeons-nous dans l'ambiance paisible et reposante du Mirador Naturel de Santa Apolonia, colline verdoyante surplombant la ville, anciennement appelée Rumi Tiana (siège de pierre) en quechua.

C'est de là que les conquistadores espagnols visaient de leurs armes la Plaza de Armas lors de la rencontre supposée pacifique entre Atahualpa et Pizarro. Aujourd'hui c'est surtout l'endroit le plus tranquille de Cajamarca, le seul où l'on peut écouter les oiseaux chanter, une aire hors de la ville inaccessible au chaos sonore des moteurs, qui nous offre un panorama magnifique de la ville et la vallée de Cajamarca.





Les pré-Incas vénéraient cette colline et y ont construit un siège de pierre nommé "Silla del Inca" (le trône de lInca). Puis fut construite une chapelle dédiée à la Vierge de Fatima (village portugais dans lequel est apparue la Vierge Marie à trois enfants plusieurs fois à compter du 13 mai 1917).

La montée vers la chapelle de la Vierge de Fatima