Il était une fois un premier article...
Si l'on voulait résumer tous les enjeux de notre projet en une problématique, ce serait celle-ci : d'où viennent les patates ?
On pourrait croire qu'il ne s'agit pas là d'une question bien sérieuse : les patates viennent de magasins qui les ont achetées à des producteurs qui les ont cultivées dans des champs. Détrompez-vous. La question des patates fait partie de celles que l'on ne se pose que pas assez.
Nous sommes avec Joris dans un intervalle de temps entre la Licence et le Master, que nous voulions mettre à profit afin de changer de perspective. Au lieu d'être assis à écouter des contenus de cours, nous désirons être debout et agir ; à la place d'apprendre, au sens théorique du terme, nous choisissons d'expérimenter. Car pour en revenir aux patates, on peut bien concevoir que ces aliments poussent quelque part dans le monde, sont vendus par une certaine personne à une certaine enseigne qui nous les vendra par la suite selon les prix du marché ; ou l'on peut expérimenter l'origine de la pomme de terre. C'est tout le sens que nous entendons donner à notre voyage : expérimenter de manière pratique les origines. Il s'agit de prendre conscience de nos modes de vie pour en mesurer les impacts, afin de faire des choix plus réfléchis, certes moins faciles puisque toute réflexion mérite effort, mais peut être cet effort est-il nécessaire au développement d'un monde plus averti.
"En quoi est-il besoin d'aller au Pérou pour expérimenter l'origine des patates ?" nous direz-vous sûrement. La réponse est bien simple : comment prendre conscience de nos modes de vie si nous ne faisons pas l'effort de les comparer avec d'autres ? En tant qu'êtres sociaux, c'est-à-dire membres d'une société donnée, nous vivons selon des codes qui maintiennent l'ordre social : vivre en société, c'est perpétuer des valeurs, des gestes, des principes qui la fondent. Nous pensons donc à l'intérieur d'un cadre nécessaire au maintien du groupe. En changeant de région, nous espérons atténuer l'impact des idées qui encadrent nos réflexions, d'où l'intérêt de se plonger dans un mode de vie totalement différent du nôtre. Nous pensons que sortir du cadre nous aide à prendre conscience de ses contours. Prenons l'exemple de la forme de la Terre : quand on est quelque part sur la planète et que l'on regarde l'horizon, il nous est difficile d'avoir une idée globale de la forme que'elle peut avoir, alors que lorsque l'on est dans l'espace, on se rend compte que la Terre est ronde.
Pour finir, explicitons le sous-titre de notre projet : A la recherche des sens. Cette phrase sonne étrangement comme "A la recherche d'essence" ne trouvez-vous pas ? Comme nous l'avons dit, notre voyage sera un outil à l'expérimentation d'autres modes de vie ; il s'agit donc d'une expérience pratique et sensitive de la pluralité. D'autre part, entendons par essence la nature de toute chose. Or, l'Homme à l'état de nature s'opposant à l'Homme social, nous espérons que l'expérience des sens, c'est-à-dire la découverte des différentes directions que les sociétés ont prises, nous ramènera à la découverte, bien évidemment partielle, de ce qui fonde l'Homme. Allons donc à la recherche de la pluralité pour trouver ce qui nous unit tous, cette fameuse notion d'Humanité.
Si l'on voulait résumer tous les enjeux de notre projet en une problématique, ce serait celle-ci : d'où viennent les patates ?
On pourrait croire qu'il ne s'agit pas là d'une question bien sérieuse : les patates viennent de magasins qui les ont achetées à des producteurs qui les ont cultivées dans des champs. Détrompez-vous. La question des patates fait partie de celles que l'on ne se pose que pas assez.
Nous sommes avec Joris dans un intervalle de temps entre la Licence et le Master, que nous voulions mettre à profit afin de changer de perspective. Au lieu d'être assis à écouter des contenus de cours, nous désirons être debout et agir ; à la place d'apprendre, au sens théorique du terme, nous choisissons d'expérimenter. Car pour en revenir aux patates, on peut bien concevoir que ces aliments poussent quelque part dans le monde, sont vendus par une certaine personne à une certaine enseigne qui nous les vendra par la suite selon les prix du marché ; ou l'on peut expérimenter l'origine de la pomme de terre. C'est tout le sens que nous entendons donner à notre voyage : expérimenter de manière pratique les origines. Il s'agit de prendre conscience de nos modes de vie pour en mesurer les impacts, afin de faire des choix plus réfléchis, certes moins faciles puisque toute réflexion mérite effort, mais peut être cet effort est-il nécessaire au développement d'un monde plus averti.
"En quoi est-il besoin d'aller au Pérou pour expérimenter l'origine des patates ?" nous direz-vous sûrement. La réponse est bien simple : comment prendre conscience de nos modes de vie si nous ne faisons pas l'effort de les comparer avec d'autres ? En tant qu'êtres sociaux, c'est-à-dire membres d'une société donnée, nous vivons selon des codes qui maintiennent l'ordre social : vivre en société, c'est perpétuer des valeurs, des gestes, des principes qui la fondent. Nous pensons donc à l'intérieur d'un cadre nécessaire au maintien du groupe. En changeant de région, nous espérons atténuer l'impact des idées qui encadrent nos réflexions, d'où l'intérêt de se plonger dans un mode de vie totalement différent du nôtre. Nous pensons que sortir du cadre nous aide à prendre conscience de ses contours. Prenons l'exemple de la forme de la Terre : quand on est quelque part sur la planète et que l'on regarde l'horizon, il nous est difficile d'avoir une idée globale de la forme que'elle peut avoir, alors que lorsque l'on est dans l'espace, on se rend compte que la Terre est ronde.
Pour finir, explicitons le sous-titre de notre projet : A la recherche des sens. Cette phrase sonne étrangement comme "A la recherche d'essence" ne trouvez-vous pas ? Comme nous l'avons dit, notre voyage sera un outil à l'expérimentation d'autres modes de vie ; il s'agit donc d'une expérience pratique et sensitive de la pluralité. D'autre part, entendons par essence la nature de toute chose. Or, l'Homme à l'état de nature s'opposant à l'Homme social, nous espérons que l'expérience des sens, c'est-à-dire la découverte des différentes directions que les sociétés ont prises, nous ramènera à la découverte, bien évidemment partielle, de ce qui fonde l'Homme. Allons donc à la recherche de la pluralité pour trouver ce qui nous unit tous, cette fameuse notion d'Humanité.
Chèr.e Jora Toiez, vivement la suite de tes aventures ! Des bisous d'amour, des paillettes, et des patates !
RépondreSupprimerMuche
La réflexion sur les origines est pleine de sens et intéressante, et est associée à une très bonne formulation! Enfin tout ça pour dire que j'aime beaucoup ce que tu as écris ^^
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