Voici un premier apercu de la ville de Cajamarca, capitale du Carnaval, lieu de capture du chef Inca Atahualpa, fière de ses fromages et paysages hauts en couleurs (on décrira tout ca dans les prochains articles).
Cajamarca est une
ville d’environ 150 000 habitants située dans le départment du même nom (280 000
habitants) entourée par des montagnes et construite sur un terrain en forme
de cuvette (centre au point le plus bas, les quartiers périphériques remontent sur les flancs montagneux).
Cajamarca est entourée de montagnes et de ce fait, prend un peu la forme d'un entonnoir : illustration ci-dessus. |
La dame du jus d'orange |
Les routes et les trottoirs sont très similaires à ceux que l'on voit en Europe : bétonnés et bien délimités. Seulement, en plus d'être un lieu sûr pour le déplacement des piétons, les trottoirs accueillent des centaines de mini stands. A chaque coin de rue, on trouve quelqu'un qui vend quelque chose ; par exemple, près de Incawasi (l'association dans laquelle nous sommes volontaires) une dame propose des jus faits d'orange et d'ananas pressés devant nous. Un peu plus loin, on peut trouver du pain ou des fruits et légumes tels que mangues, avocats, papailles ... C'est de cette manière que l'on achète le lait pour Incawasi : à quelques minutes de l'association, on trouve une dame assise sur le trottoir derrière ses bidons de lait en métal, on lui en demande 6 litres, et elle nous les sert dans un sachet plastique avec pour outil de mesure un récipient en ferraille. Pareil pour les jus : quand on les demande à emporter, on repart avec des sachets plastiques dans lesquels sont directement versés les liquides que l’on boit à la paille.
Le trafic routier est quasi incessant : on
entend les klaxons dès tôt le matin et jusqu’à tard le soir. Les rues sont inondées de voitures dont beaucoup laissent derrière elles une trainee de fumée noire. Comme à Lima, il ne semble pas y
avoir un code de la route très strict : aux
intersections par exemple, pas de règle de priorité, les conducteurs
klaxonnent, ralentissent un peu et passent dès qu’ils en ont l’occasion. Pour réguler la circulation, quelques agents de police jouent du sifflet à certains carrefours (avec un degré d’autorité parfois relatif). Aussi, il y a peu de voitures "personnelles" : on se déplace beaucoup
en taxi ou en tuk-tuk.
Un tuk-tuk + une rigole dans laquelle les habitants jettent leur déchêts (photo prise le matin d'où la propreté de la rue) |
A propos des conditions
sanitaires, il n'est pas ici de système de contenaires et nous n'avons pour l'instant vu de poubelles publiques qu'autour de la place centrale. Entre la route et les
trottoirs, il y a un espace pour de larges rigoles dans lesquelles sont jetées les ordures
soit induviduelles, soit les sacs d'ordures des foyers ; ils sont ensuite
ramassés par le personnel de la ville. Toutefois, quand il pleut,
les ordures sont transportées par l’eau et se dirigent tout droit vers la rivière…
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