Nous sommes arrivés à Cajamarca ! Notre vol
jusqu'à Lima s'est bien passé et nous sommes arrivés mardi soir vers 1h du matin, on n'avait plus qu'une hâte : se coucher ! On a pu regarder des films
dans l'avion (en 7h, on a le temps), et il y en avait pour tous les goûts, du film classique de holywood au film Coréen, en passant par les Walt Disney, bien évidemment, mais dormir à point fermé est un challenge de
chaque instant dans un avion. Enfin, après notre première nuit dans l'auberge de
jeunesse à Lima et un petit déjeuner fruité (ananas, papaille,...) nous sommes allés nous promener dans le quartier. Il fait très chaud. On peut voir des hommes et des femmes dormir à l'ombre des arbres au milieu des terre-plein séparant les voies routières et des vendeurs de jus de fruits à tous les coins de rue. Les bâtiments semblent être en construction
perpetuelle, seules les façades des maisons et
restaurants sont peintes, le reste se compse de murs de briques rouges et de tôle argentée. Des voitures de toutes les couleurs circulent à toute vitesse dans les grandes axes plus ou
moins amménagés, on depasse à gauche comme à droite, on klaxone non
pas parce qu’on est énerve mais pour avertir les autres
automobilistes de notre passage... On voit peu de passages piétons, cela nous étonne un peu car les gens sont obliges de traverser comme ils le
peuvent, c’est assez dangereux, mais
on se dit que chacun doit alors être plus attentif et responsable de soi-même… comme il n’y a pas le choix !
Le quartier dans lequel nous marchons est
relativement propre : peu voire pas de déchets jetés à terre, malgré la rare présence de poubelles, des hommes et femmes habillés en vert arborent sur leur T-shirt un slogan
clamant la reconstruction de leur ville, ils ramassent les papiers et
plastiques par terre, d'autres plantent des fleurs ou des arbres... en somme,
le quartier apparaît très moderne.
En prenant le taxi pour nous rendre à la gare routière, nous observons deux choses : d'abord, le code de la route a
l'air d'être quelque chose de très vague pour les péruviens. Deuxième chose : la
mondialisation “commerciale” a également eu lieu ici. KFC, McDonalds, PizzaHut sont tous au
rendez-vous, et présentent même plutôt bien. On a d’ailleurs remarqué a la sortie de l’aéroport des bouteilles géantes de Coca-Cola sur un fond de drapeaux présentant différents pays d’Amérique. On se demande si c'est vraiment nécessaire : le développement urbain a-t-il besoin de l’implantation de grandes enseignes ?
Enfin tout cela fait certainement partie
d'un paysage de 'grande ville', et quand on sait que Lima regroupe plus de 30%
de la population péruvienne, on se dit
qu'une évolution de ce genre -
dans une époque d'industrialisation
très rapide des pays en voie
de développement - ce n'est
pas si étonnant. Et puis, la
mondialisation a de bons aspects également : des idées de solidarité entre citoyens se développent, il y a beaucoup de couchsurfing (hébergement entre particulier fonctionnant sur la
base de l’échange de services),
d'auberges de jeunesse où l'on peut croiser des
gens de partout... Mais Lima reste quand même très similaire à l'image de grande ville que l'on se fait en
tant qu’Européens, le dépaysement urbain n'est pas vraiment choquant, et nous prenons alors
le bus pour rejoindre Cajamarca.
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